Football

10 novembre 2022, 23h50

António Silva, Rui Costa e Henrique Araújo

António Silva, Presidente Rui Costa et Henrique Araújo

REPORTAGE BTV

Le Benfica Campus, et plus particulièrement l'Espace 360s, se sont mis sur leur 31 pour accueillir la présentation de la série documentaire « La Fabrique de Rêves : Benfica », un documentaire de quatre épisodes, exclusivement sur Prime Video, qui dépeint les coulisses du centre « encarnado » et la manière de travailler dans le football de formation du club. António Silva, Henrique Araújo, Pedro Mil-Homens et Pedro Ramalho Marques révèlent en toute sincérité des préoccupations et des histoires inédites que vous pouvez suivre dès ce vendredi 11 novembre.

L'espace 360s a reçu environ 150 invités, dont le président du SL Benfica : Rui Costa ; d'anciens joueurs, des entraîneurs de jeunes footballeurs et des membres des instances dirigeantes du club. L'objectif ? Présenter en avant-première le premier épisode de la série, intitulé « Initiation », qui montre comment tout a commencé avec des témoignages, entre autres, de Rúben Dias, João Cancelo et Tiago Rodrigues, un jeune de 13 ans de l'Algarve, qui est allé au Seixal il y a un an, pour poursuivre son rêve alors que ses parents vivent en Algarve.

Le soleil était encore levé au Seixal lorsque les premières personnes ont commencé à arriver. Petit à petit, au fur et à mesure que les minutes passaient, la « maison » se remplissait de plus en plus de grands noms du Sport Lisboa e Benfica, de vice-présidents et d'autres invités...

La nuit était déjà tombée lorsque sont arrivés António Silva et Henrique Araújo, deux des stars qui sont les protagonistes de la série documentaire. A leurs côtés, Rui Costa, président des Aigles, dont le témoignage peut également être entendu sur « La Fabrique de Rêves : Benfica ». Les quelque 150 personnes présentes ont pris place et tout était prêt pour le coup d'envoi. Avant l'épisode lui-même, une discussion informelle - comme c'est la marque de fabrique de la série - entre Pedro Mil-Homens, António Silva, Henrique Araújo et Pedro Ramalho Marques.

Pedro Mil-Homens

Le directeur général du football de formation a fait part de sa première préoccupation lorsqu'on lui a demandé de réaliser un documentaire sur la vie quotidienne au Seixal.

« Nous avons eu les premières discussions il y a un an et j'ai pensé : « À quoi cela ressemblera-t-il ? » Nous allons filmer des matches, des entraînements... ça va être sympa pour les  Benfiquistas, pour les parents, pour les athlètes.... Au début, j'étais dubitatif, car je ne connais pas de documentaire similaire, mais au fur et à mesure, et maintenant que j'ai vu les quatre épisodes, je dois dire que c'est un travail de première qualité. Les Benfiquistas qui s'intéressent au football de formation, les parents qui ont leurs enfants ici, et les jeunes qui veulent réaliser leurs rêves vont adorer regarder ces quatre épisodes. La société de production parvient à montrer à n'importe quel profil de personne ce qui se passe ici », a déclaré Pedro Mil-Homens.

« Nous ne pouvions pas choisir une meilleure saison pour illustrer le football de formation du Benfica, nous avons gagnés l'UEFA Youth League, la Coupe Intercontinentale [U-20], le Championnat National Juniors »

Pedro Mil-Homens, directeur général du football de formation

Une année sans précédent pour donner une autre couleur à « La Fabrique de Rêves : Benfica », avec les conquêtes de l'UEFA Youth League, de la Coupe Intercontinentale U-20 et du Championnat National Junior. On dit souvent que c'est écrit dans les étoiles, mais dans ce cas, il est plus correct de dire que c'est écrit par les étoiles qui grandissent dans le vivier de talents des Aigles.

« La chance fait aussi partie du sport et du choix d'une saison. Nous n'aurions pas pu choisir une autre saison pour illustrer le travail du football de formation du Benfica, puisque nous avons remporté l'UEFA Youth League, la Coupe Intercontinentale [U-20], le Championnat National Junior. Tout a été la cerise sur le gâteau, dans une année dorée pour le football de formation du Benfica, dans une année où notre objectif principal - et c'est notre raison d'être -, est de placer les joueurs dans l'équipe principale, cela a été une mission réussie », a renforcé le directeur du Benfica Campus. 

António Silva

La discussion était bonne et il était temps de passer la balle aux artistes. Le premier à entrer sur le terrain était António Silva. Aujourd'hui, il vie une success story, avec une convocation pour la Coupe du Monde 2022, mais il était autrefois un jeune homme qui a traversé des « moments très difficiles ».

« Le soutien de mes parents a été très important pour moi en tant que joueur. J'ai traversé des moments très difficiles à Benfica et, avec le recul, en voyant ce que j'accomplis - et qui est encore loin de ce à quoi j'aspire -, c'est quelque chose de très important, et sans aucun doute le soutien que mes parents m'ont apporté a été crucial pour que je puisse être ici. Je suis très reconnaissant envers mes parents et je crois qu'ils sont très fiers de moi », a révélé le défenseur central, qui a ajouté : « Le Benfica Campus était ma deuxième maison. Je ne me rappelle même pas avoir vécu avec mes parents. Le soutien de tous ceux qui travaillent à Benfica a été très important. »

« Le soutien de mes parents et de tout ceux qui travaillent à Benfica a été très important »

António Silva, footballeur du Benfica

L'aspect humain va de pair avec la composante sportive dans le documentaire et dans la vie quotidienne du Benfica Campus, et le numéro 66 n'a pas hésité à faire connaître une histoire qui montre la résilience d'un jeune homme qui n'a jamais renoncé à son rêve.

« Ce qui m'a le plus marqué, ce sont les étapes que j'ai franchies avec l'aide des entraîneurs et des autres personnes du centre de formation. Si je n'étais pas celui qui avait le plus de difficultés, j'étais l'un de ceux qui avaient le plus de difficultés au Benfica Campus. Je peux l'admettre. Sans le soutien que j'ai reçu, je ne serais pas là aujourd'hui », a avoué António Silva.

Fábrica dos Sonhos: Benfica

Le défenseur central a fait une longue passe à l'attaquant de Madère, Henrique Araújo. Il est arrivé au Seixal à l'âge de 16 ans, juste à temps pour montrer quel buteur il est. Les Benfiquistas sont reconnaissants et en redemandent. L'attaquant a partagé ses premières expériences « à la Benfica ».

« Je suis arrivé à un stade différent de celui d'António [Silva]. Il est venu quand il avait 11/12 ans, je suis venu quand j'avais 16 ans. Je sentais que je n'étais pas préparé à venir ici si tôt, déjà parce que c'est différent de venir du Nord ou du Sud [du Portugal] et de venir de Madère, mais j'ai toujours eu le soutien de mes parents et de toute la structure du Benfica Campus. Les gens travaillent bien, je me suis toujours senti accompagné et les gens se souciaient de notre bien-être pour que nous puissions aller sur le terrain et être performants », a-t-il déclaré.

« Ce qui m'a semblé le plus différent en arrivant ici, c'est l'organisation du club, tant au niveau de la formation que de l'équipe première. Non seulement sur le plan social et éducatif, mais aussi au niveau des entraîneurs. Il y a beaucoup d'attention portée aux détails »

Henrique Araújo, footballeur du Benfica

« Ce qui m'a le plus marqué en arrivant ici, c'est l'organisation du club, que ce soit à l'entraînement ou dans l'équipe première. Non seulement sur le plan social et éducatif, mais aussi au niveau des entraîneurs. Il y a beaucoup d'attention portée aux détails. Le conseil que je donne aux jeunes est de travailler dur et de toujours écouter les entraîneurs », a ajouté Henrique Araújo.

La série documentaire montre un autre côté du Benfica Campus : les coulisses qui ne sont pas toujours révélés au grand public. Et les histoires qui ne sont jamais racontées ? Le numéro 39 a soulevé un peu le voile et a suscité des rires parmi les invités.

« Une histoire que je peux raconter est que lorsque le dîner n'était pas tout à fait ce que nous voulions, nous commandions une pizza ou un hamburger et sortions en douce pour l'acheter. Je pense que c'est une chose normale. Les gens du Benfica Campus l'ont compris et ont laissé tomber », a déclaré Henrique Araújo.

Fábrica dos Sonhos: Benfica

« L'infrastructure est excellente, mais ce sont les gens qui sont ici qui font toute la différence et nous espérons transmettre cette touche plus humaine. »

Pedro Ramalho Marques, réalisateur de « La Fabrique de Rêves : Benfica »

Il manquait l'histoire inconnue d'António Silva. Le défenseur a demandé l'aide de Pedro Mil-Homens et la parole est passée au directeur.

« L'histoire la plus importante d'António... je vais la raconter. Je suis là depuis 2017, et en 2017/18, sa génération jouait le Championnat National des U-15. Je ne le connaissais pas. Et pourquoi ça ? Parce qu'il n'a pas joué. À Benfica, même s'il est important d'avoir des titres, il faut d'abord s'occuper des joueurs. Le mot le plus fondamental dans ce projet est la patience. Il faut savoir attendre, et la meilleure décision que nous ayons prise a été de donner à António Silva - et à d'autres - l'espace nécessaire pour grandir en termes de maturité. C'est la meilleure histoire concernant António Silva », a-t-il souligné.

Ce qui manquait, c'était le point de vue d'une personne extérieure au Seixal, de l'autre côté de la caméra. Pedro Ramalho Marques, l'un des réalisateurs de « La Fabrique de Rêves : Benfica », nous a raconté comment tout s'est passé et nous a également fait part de ce qui l'a le plus impressionné.

« Le projet a été réalisé conjointement par moi et Ricardo Ribeiro. Nous avions une équipe locale pour être proche du Benfica Campus et de l'histoire, de ce qui allait se passer. Nous avions un gros personnage devant nous, le Benfica Campus, et nous devions être préparés à ce qui allait se passer. Nous ne savions pas qu'ils allaient gagner la Youth League et la Coupe Intercontinentale, mais nous avions un bon bagage grâce aux grands joueurs qui sont sortis d'ici et à qui nous pouvions parler. Lorsque la possibilité d'aller à Nyon s'est présentée, nous avons voulu être là parce que cela pouvait être spécial. Nous avons pu gérer le contenu de manière à ce qu'il reste intéressant. Le premier épisode est l'initiation du Campus, le second porte sur la méthodologie de formation, le troisième sur le scout et le quatrième est consacré à la Youth League et au parcours », a-t-il souligné.

Fábrica dos Sonhos: Benfica

« En regardant la série et cette production, ce que nous voulons dire, c'est que notre plus grand facteur de projection est le nombre de joueurs que nous pouvons produire et aider à se développer pour atteindre l'équipe première du Benfica. »

Pedro Marques, directeur technique du Benfica Campus

Le Benfica Campus, les gens et la façon de travailler ne sont pas non plus passés inaperçus aux yeux du réalisateur qui a tenté de le représenter en images.

« L'infrastructure est excellente, mais ce sont les gens qui sont ici qui font toute la différence et nous espérons transmettre cette touche plus humaine. J'ai été impressionné par le soin apporté aux enfants, j'ai été impressionné par le soin apporté à chaque athlète. Chacun est traité individuellement. Bien sûr, il y a toujours des choses à dire, mais j'espère qu'ils verront ici un projet de très grande envergure sur le plan sportif et social », a déclaré Pedro Ramalho Marques.

En marge de la présentation de la série documentaire, le directeur technique du Benfica Campus, Pedro Marques, a expliqué aux médias présents quel est l'objectif principal du football de formation du Club, que ce soit au quotidien ou dans ce documentaire.

« En regardant la série et cette production, ce que nous voulons dire, c'est que notre plus grand facteur de projection est le nombre de joueurs que nous parvenons à produire et à aider à se développer pour arriver dans l'équipe première du Benfica : réussir, réaliser leurs rêves et gagner des titres. C'est ce qui projette le plus notre travail ici, un travail de beaucoup de personnes, au Benfica Campus et aux Centres de Formation et d'Entraînement. Ce que nous avons essayé de faire dans ce documentaire, c'est de donner de la visibilité aux personnes qui travaillent pour ce projet », a-t-il souligné.

Texte: Marco Rebelo
Photos: Victoria Ribeiro / SL Benfica
Dernière actualisation: lundi 25 septembre 2023

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