Roger Schmidt : « Jouer un bon football et remporter le match »

AVANT-MATCH

Ce vendredi 25 novembre, Roger Schmidt a profilé le match contre Penafiel. Les Aigles joueront ce samedi à 20h45 [portugaises] au Estádio da Luz, pour la 2e journée du groupe C de la Coupe de la Ligue. 

Qu'attendez-vous de ce Penafiel et comment préparez-vous ce match face à une équipe qui joue dans une autre division ?

Nous y sommes habitués. Nous l'avons déjà fait en Coupe du Portugal et la situation était similaire lors de la dernière rencontre de cette compétition. Nous allons faire comme nous l'avons toujours fait. Nous avons analysé l'adversaire et nous le respectons. Demain [samedi], c'est le dernier match avant la trêve et nous voulons terminer sur une bonne note, avec un bon match à domicile. Nous voulons jouer un bon football et remporter le match.

Pensez-vous que les joueurs qui sont restés, comme Petar Musa ou João Victor, avec les opportunités qu'ils auront, peuvent prendre la place des joueurs qui sont en Coupe du Monde, comme Gonçalo Ramos ou António Silva, dans le onze de départ ?

Nous avons des joueurs incroyables, mais malheureusement il n'y en a que 11 qui peuvent jouer. Certains joueurs sont en Coupe du Monde et c'est normal que les autres aient l'opportunité de gagner des minutes de jeu. Nous nous sommes bien entraînés. La qualité de l'entraînement depuis le début de la saison est excellente. Mais pour progresser, les joueurs ont besoin de minutes de jeu. Pour certains joueurs, il est très important de jouer, surtout pour ceux qui étaient blessés. João Victor, Lucas Veríssimo et Morato étaient absents pendant plusieurs mois, pour Verríssimo, cela a duré un an, et il a besoin de revenir à son niveau, d'accumuler les minutes de jeu et de revenir à la compétition. Malheureusement, Lucas était malade la semaine dernière, il avait de la fièvre pendant quelques jours et est absent demain, mais j'espère qu'il accumulera du temps de jeu avant Noël. Comme je le dis souvent, c'est très bien d'avoir de la concurrence pour le onze de départ. 

Julian Draxler est considéré comme un grand recrutement pour Benfica. Jusqu'à maintenant, il n'a pas joué beaucoup et a eu des problèmes, est-il maintenant apte à gagner sa place dans l'équipe ?

Quand nous l'avons recruté le dernier jour du mercato, nous savions qu'il n'était pas en grande forme puisqu'il était blessé. Il a été opéré en mars ou avril dernier et ne s'entraînait plus avec l'équipe du PSG car ils ont décidé de laisser des joueurs en dehors des entraînements collectifs. Nous savions ce au'il s'était passé quand nous l'avons recruté, mais nous avons pensé que c'était une opportunité de relancer un excellent joueur. Pour nous, c'était clair dès le début. Il a commencé comme remplaçant, ensuite il s'est blessé contre le FC Porto, a été absent environ quatre semaines et est maintenant de retour. Il a joué la semaine dernière. Nous devons lui donner du temps de jeu pour être encore plus en forme. C'est un bon joueur aux qualités singulières, c'est certain, et il peut être très important pour nous en seconde partie de saison. Nous ne sommes pas encore à la moitié, je pense qu'il pourra être un joker pour nous et une bonne option. 

Vous êtes à 26 matches sans défaites, le record est de 31 matches. Pensez-vous que Benfica est « l'équipe à abattre » plus que jamais ? 

Je ne sais pas. [...] Ce que nous faisons, match après match, est de rester concentré. Nous n'anticipons pas vraiment le futur, nous ne pensons qu'à jouer le match suivant de la meilleure manière possible et à nous concentrer sur les 90 minutes. C'est difficile de gagner tous les matches et nous le voyons bien lors de cette Coupe du Monde. Il y a déjà eu beaucoup de surprises et à chaque match son histoire. Le football est un jeu à part. Ce n'est pas comme le basketball ou le handball. Chaque match est difficile et est un nouveau défi. Pour autant, cela n'a pas de sens de voir trop loin ou de penser aux records et aux statistiques. Je me concentre uniquement sur les 90 prochaines minutes. Nous voulons marquer la différence, jouer un bon football, engendrer le maximum d'opportunités possibles, ne pas laisser le ballon à l'adversaire, et en faisant tout cela, nous avons toutes les cartes en main pour remporter le match. Le football est aussi une question de chance, de hasard, de coïncidences. Tout cela fait partie du football, mais il est possible de réduire l'influence de ces facteurs lorsqu'on contrôle et qu'on domine la rencontre. C'est notre objectif, c'est d'ailleurs pour cela que l'on a réussit à remporter beaucoup de matches ces cinq derniers mois.  

À l'heure où la Coupe du Monde se déroule, est-ce une ambition pour vous d'entraîner une sélection nationale dans le futur. Peut-être la sélection allemande ou la sélection portugaise. Qu'en pensez-vous ?

Ce sont de grandes équipes. Honnêtement, je ne pense jamais à mon futur dans le football. Je n'ai pas de plan. Je suis uniquement focus sur le ici et maintenant. Je suis très fier de faire partie du Benfica, j'ai déjà eu l'occasion de dire que c'était une superbe décision de venir ici. Je profite de chaque jour avec mon équipe. Je n'ai jamais été sélectionneur national, mais je pense que c'est un travail totalement différent. Vous n'êtes avec l'équipe que quelques jours pour préparer une compétition. C'est certainement très intéressant et ce serait un honneur pour moi, indépendamment du pays, mais c'est difficile de répondre à cette question parce que dans ma façon d'être actuellement, je suis uniquement concentré sur Benfica.