Roger Schmidt : « Nous avons besoin de faire une prestation de top-niveau, encore une fois »

AVANT-MATCH

Concentré sur la qualification pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. C'est ainsi que Roger Schmidt, entraîneur du SL Benfica, envisage le match contre le Club Brugge, pour le match retour des huitièmes de finale de la compétition et qui aura lieu à 20h00 [portugaises] du mardi 7 mars, au Estádio da Luz. Indépendamment de l'avantage obtenu au match aller (0-2), en Belgique, le technicien des Aigles exige une concentration totale. 

D'abord, en exclusivité à BTV, le technicien a déclaré : « Nous avons besoin de faire une performance de top-niveau encore une fois, et avec le soutien de nos supporters, nous croyons en nous ». Une idée qui a été renforcée durant la conférence de Presse, au Benfica Campus.

Qu'attendez-vous du Club Brugge ? Une équipe qui va adopter un style plus offensif ou en contre-attaque ?

Je m'attends à une équipe qui va essayer de tenter sa chance pour se qualifier pour les quarts de finale. La situation est claire : nous avons remporté le match aller, et pour se qualifier pour les quarts de finale, ils ont besoin de marquer au moins deux buts. Ils ont donc besoin d'attaquer. S'ils vont le faire dès le début ? Nous verrons bien. Nous ne connaissons jamais le plan de l'adversaire et c'est pour cela que nous essayons de rester concentrés sur nous-mêmes. Si nous sommes encore en lice, c'est parce que nous croyons encore en nous. Demain [mardi], ce sera pareil et nous essaierons de faire de ces 90 minutes nos 90 minutes. Nous sommes en avantage, parce que nous avons gagné le match aller, nous voulons continuer et montrer que nous méritons la qualification pour les quarts. Je m'attends à un match difficile, parce qu'ils ont une grande qualité individuelle. [...] Nous allons devoir être prêts et très organisés, avec de l’entraide, comme à Bruges. Cela a été clée de la victoire. Nous sommes prêts pour un match intense, nous voulons montrer un bon football et nous qualifier pour les quarts de finale.

Pourrez-vous compter sur Bah, Gonçalo Guedes et Chiquinho ?

Oui, ils sont tous aptes et prêts pour le match, sauf Mihailo et Draxler.

Fredrik Aursnes joue au milieu du terrain. Avec le retour de Chiquinho, allez-vous le maintenir dans cette zone du terrain ?

C'est une bonne question, j'y réfléchis encore. Avec Chiquinho et Gonçalo Guedes, nous avons deux options supplémentaires. Nous avons vu à l'entraînement qu'ils sont aptes. Je dois voir la meilleure approche. Le poste d'origine [d'Aursnes], c'est un numéro six, mais il peut jouer dans presque tous les postes. Nous avons besoin d'une bonne approche, mais c'est également important d'avoir de bons remplaçants. Nous l'avons vu contre le Club Brugge [match aller] comme c'est important d'avoir de bons remplaçants. Gonçalo Guedes et Neres ont donné l'exemple au match aller, comme remplaçants, ils peuvent être décisifs et importants. Demain [mardi 7 mars], nous avons également besoin de cela.

Comme entraîneur, c'est votre première opportunité d'être en quarts de finale de la Ligue des Champions. Personnellement, qu'est-ce que cela signifie pour vous ?

Pour le moment, cela n'a pas encore de signification, nous ne sommes pas encore qualifiés. Nous pouvons en parler demain [mardi 7 mars], si nous faisons un bon match et nous arrivons à nous qualifier. Je suis complètement concentré sur cela, je respecte le football et l'adversaire. Rien n'est encore fait.

Le SL Benfica peut-il remporter la Ligue des Champions ?

Je pense que toutes les équipes qui sont dans cette phase à élimination directe peuvent remporter la Ligue des Champions, mais pas avec les mêmes probabilités. C'est clair. Il y a toujours des équipes avec des budgets plus bas et ces équipes-là ont moins de possibilités que les formations avec les plus grands budgets. Rien n'est impossible en football, à ce niveau. Mais maintenant, nous sommes très concentrés sur notre qualification pour les quarts de finale. Pour un club comme Benfica, c'est toujours un grand objectif, mais rien n'est fait. Nous allons pas à pas.