« Nous savons ce que nous devons faire pour gagner »

AVANT-MATCH

Benfica Benfica affronte Monaco ce mercredi 27 novembre, dans le cadre de la 5e journée de la phase de ligue de la Champions. Conscients de l'importance du duel, au Stade Louis II les Aigles devront performer à un grand niveau, concentrés du début à la fin et sachant donner au jeu tout ce qu'il exige d'eux.

Quelles sont les attentes pour ce match ? 

C'est un match très important pour nous, comme tous les autres, parce qu'il s'agit de trois points, et nous voulons gagner ces trois points. On est en plein milieu de la compétition et on sait que tous les points sont précieux. 

Ce test compliqué s'avère important pour solidifier l'idée d'un Benfica en pleine croissance ? 

Oui, ce que nous voulons faire, c'est avoir une équipe constante, où tous les joueurs sont au même niveau. Le travail que nous avons fait a été très bon, et nous voulons continuer parce que nous savons que, si nous ne continuons pas le travail qui a été fait auparavant, rien n'en vaut la peine, et donc c'est ce que nous voulons faire demain [mercredi], c'est jouer un grand match. 

À quelle équipe de Benfica les supporters peuvent-ils s'attendre, ressentez-vous de l'unité dans le vestiaire ? 

Oui, l'équipe est motivée, nous sommes très confiants et nous sommes sûrs de ce que nous faisons, car le travail est bien fait, les résultats ont été notoires pour tout le monde, et ce que nous voulons faire, c'est continuer, comme je l'ai déjà dit. C'est un match spécial pour moi parce que c'est une maison qui m'a très bien accueilli quand j'ai quitté Benfica, lors de mon premier passage à l'étranger, donc je veux continuer ce que nous avons fait, c'est-à-dire obtenir un bon résultat. 

Dans un stade que Florentino connaît bien, que doit faire Benfica pour dominer ce match ? 

Oui, c'est un stade où je suis allé depuis un certain temps, et, pour répondre à votre question, ce dont nous avons besoin pour gagner, c'est de continuer à faire ce que nous avons fait, c'est-à-dire une équipe très pressante, une équipe, avec le ballon, en sachant ce qu'elle a à faire, et en sachant comment gérer les moments du match.  Parce que si nous faisons cela, je pense que nous serons très proches de la victoire. 

Quelle est l'importance demain [mercredi] de marquer, compte tenu des calculs qui seront faits dans la qualification de cette Ligue des champions, et de maintenir ce niveau de performance ? 

Le football est fait de hauts et de bas, et nous, en ce moment, sommes confiants et nous savons ce que nous devons faire pour gagner les trois points demain [mercredi]. Le football que l'équipe a fait - pas seulement l'équipe première, mais tous les joueurs, même les remplaçants, parce que ce sont eux qui nous aident à être prêts pour le match - a été très bon, et nous voulons continuer comme ça, parce que nous savons que les bons résultats que nous avons obtenus précédemment ne seront d'aucune utilité si demain [mercredi] nous n'avons pas un bon résultat. 

Comment pensez-vous que votre jeu s'est amélioré depuis l'arrivée de Bruno Lage ? 

Je pense que ce n'est pas seulement mon jeu qui s'est amélioré, mais l'équipe est devenue plus confiante, plus offensive. Sans sous-estimer le football que nous avions avant, c'est un football différent, les deux sont bons, mais l'équipe marque maintenant beaucoup de buts, elle en encaisse moins, et c'est la voie que nous voulons continuer. 

Qui est le Florentino d'aujourd'hui par rapport à quand vous étiez à Monaco ? 

Ça fait un moment que je n'ai pas été ici dans ce stade, mais, surtout, plus que techniquement, je pense que je suis devenu une personne plus mature et, en étant plus mature, j'ai aussi réussi à avoir plus de constance dans mon jeu, et je pense que c'est la partie où j'ai le plus évolué et qui m'a fait avoir plus d'évolution sur le terrain.  Parce que le fait d'avoir de la constance tous les jours au travail, de voir les résultats ou de ne pas voir les résultats, m'a rendu plus confiant et la personne que je suis aujourd'hui. 

Avez-vous déjà douté de vos capacités pendant les deux années que vous avez passées loin de Benfica ? Ressentez-vous une injustice de ne pas avoir été appelé en équipe nationale après tant de bonnes performances, notamment en Ligue des champions ? 

Je crois qu'il n'y a pas d'injustice, parce que je ne décide pas des joueurs qui vont en équipe nationale, mon objectif est de continuer à faire mon travail ici à Benfica, et c'est une question fermée. À propos de mon séjour à Monaco, c'était une période qui m'a donné beaucoup de maturité, cela m'a beaucoup fait grandir, et je pense que c'était nécessaire pour moi d'avoir ce temps, parce qu'aujourd'hui je vois les choses d'une manière différente, et le football que j'ai aujourd'hui, c'est aussi beaucoup grâce aux gens qui étaient ici, aux entraîneurs, aux collègues, qui m'ont aidé dans ce moment le plus difficile.  Et cela fait partie du joueur de savoir comment gérer les bonnes choses, les mauvaises choses, et d'avoir un équilibre pour que, dans les mauvais moments, il ne descende pas trop bas ou, dans les moments où il est en haut, il soit ébloui. 

Quel regard portez-vous sur ce Monaco qui n'a pas encore perdu en Ligue des Champions ? 

C'est une équipe très équilibrée, ils ont des jeunes, ils ont beaucoup de qualité, et leurs résultats ont montré que, dans le championnat français, ils ont eu de bons résultats, même en Ligue des champions, donc nous savons que nous devons être à notre meilleur, nous devons être concentrés du début à la fin, et être attentifs aux moindres détails pour gagner le match.