Robinho : "Seulement ceux qui sont ici connaissent la grandeur du Benfica"

Robinho, ailier de l'équipe de futsal, a parlé des conditions que le Benfica a proportionné aux athlètes, mais aussi les titres inoubliables qu'il a remporté tout au long de sa carrière, dans une interview sur le compte Instagram du Club.

Entendre, c'est une chose, connaître, s'en est une autre

"Le Benfica a le nom d'un grand Club, mais l'entendre, c'est une chose, connaître, s'en est une autre. Partout dans le monde nous entendons parler du Benfica et avant de venir ici, un grand ami ami à moi, Davi, qui a joué ici, m'a dit que c'était un grand club et que j'aurai la structure nécessaire pour être toujours dans de bonnes conditions. C'est tout ce que je n'ai pas eu en onze ans en Russie… Là-bas, j'en suis arrivé à avoir des anesthésies pour jouer, nous n'avions pas de physiothérapeute, de nutritionniste, rien de tout ça. Quand je suis arrivé au Benfica, j'ai pu voir de mes propres yeux les conditions que le Club nous offre… Seulement ceux qui sont ici connaissent la grandeur du Club."

Impossible de se plaindre...

"Quand je suis arrivé au Benfica, j'ai vu toute la structure et j'ai dit : 'Si je pouvais, je jouerais ici encore onze ans'. J'ai été champion européen sans une structure comme celle-ci. Aujourd'hui, à 37 ans, je vois que sur le plan de la santé je suis en pleine forme pour jouer, je ne peux pas me plaindre d'un club qui me donne toutes les conditions pour m'entraîner."

"J'ai déjà été champion européen à deux reprises, mais il y a deux titres qui, pour moi, sont inoubliables… Le premier est le titre de champion russe, parce que c'était le rêve de Gazprom. Et l'autre, c'est d'être champion national ici, au Benfica, qui était mon premier objectif. Ça a été inoubliable. Normalement, je pleure avant le match, je n'ai jamais aimé pleuré après, mais quand j'ai remporté ce titre national la saison passée, c'est après le match que j'ai pleuré. Personne ne sait comment se passe notre quotidien, la pression que nous avons, par tout ce que nous passons. Perdre le titre à Alvalade il y a deux ans a été dur. Ça a été un dépassement de soi incroyable."

Texte : Márcia Dores

Photos : SL Benfica