« L'heure du buteur »

INTERVIEW

Gonçalo Ramos, l'attaquant du Sport Lisboa e Benfica, dans une interview accordée à la plateforme BPlay, a fait un bilan plutôt positif de cette saison, que ce soit sur le plan collectif ou individuel, et a souligné le soutien incessant des supporters. 

OBJECTIFS

« C'est un bilan très positif. J'arrive à atteindre mes objectifs, que ce soit au Benfica ou en Sélection du Portugal, mais je suis encore jeune et je ne suis encore qu'au début. » 

BUTS

« Cela représente plus que ma bonne forme cette saison, cela représente le succès de l'équipe et c'est indiscutable de dire que l'équipe est en forme, parce que nous sommes en train de faire l'un des meilleurs démarrages de l'histoire du Club, et bien sûr, cela va se refléter sur les chiffres individuels par la suite, que ce soit pour moi ou pour mes coéquipiers. Le plus difficile, après un bon démarrage, c'est la continuité et j'espère donner une continuité au travail qui a été fait jusqu'à présent, même en sachant que cela est très difficile. »

[UN CONSEIL DE SON PÈRE] « TRAVAILLE AU MAXIMUM »

« À chaque année qui passe, cela fait plus de sens, parce que l’exigence, maintenant et à l'avenir, est toujours plus grande. Travailler est de plus en plus fondamental. »

LA QUALIFICATION

« Tout d'abord, il y avait beaucoup de nervosité, parce que c'était une pré-éliminatoire, c'était très important pour nous, pour le Club et pour la masse de supporters. Être en Ligue des Champions était le premier objectif que nous avions tracé et nous avons presque réussi à l'atteindre lors du premier match, nous avons pris pas mal d'avance. Mon triplé a été important, et même dans mes plus beaux rêves, je ne pensais pas commencer la saison avec un triplé à domicile. [...] Sur le moment, Luisão m'a donné le ballon, et mes coéquipiers l'ont tous signé et il est à la maison en souvenir de cette journée. » 

LA PHASE DE GROUPES

« J'étais prêt. Personne ne sentait la pression du "je dois résoudre cela, il en va de ma responsabilité", nous étions tous unis pour remporter les matches, peu importe le protagoniste. Au premier match, cela a fini par être moi, puis cela a été un autre au match suivant : le plus important, c'est que nous avons avancé en Champions League. »

« Quand notre match a terminé, le match du PSG contre la Juventus n'avait pas encore terminé, et ce n'est que passé quelques minutes que l'entraîneur nous l'a dit… et puis cela a été la fête. Passer en première place, dans un groupe avec le PSG, la Juventus, et Maccabi [Haifa], qui était également une équipe très forte même si elle n'a pas la renommée des deux autres, a été très important et une autre raison de célébrer et de faire la fête. Le secret dans ces matches, c'est d'être nous-mêmes, de conserver notre identité et de ne voir personne comme un « monstre » ou un adversaire impossible à battre. Cela a été le secret de notre réussite en Ligue des Champions. »

UNE CICATRICE SUR LE VISAGE

« J'ai ici un petit cadeau dont Rafa et moi allons nous en souvenir pour toujours, mais c'est pour les bonnes raisons, donc il n'y a pas de problème. »

BILAN

« En général, c'est un bilan très positif parce que nous avons réussi à atteindre la 1ère place, nous continuons invaincus, et nous ne sommes pas seulement invaincus dans des compétitions internes, mais aussi après avoir dépassé ces adversaires qui ont beaucoup de qualité. C'est l'une des principales statistiques pour démontrer notre rendement et notre performance en Ligue des Champions. » 

L'ENTRAÎNEUR ROGER SCHMIDT

« Il est très bon, c'est l'un des meilleurs entraîneurs avec qui j'ai travaillé. Avant d'arriver ici, je suis arrivé un peu plus tard durant la pré-saison, je venais dans l'attente, parce que c'est un nouvel entraîneur, un nouveau staff technique, mais l'entraîneur Roger Schmidt et tous les autres entraîneurs, qui sont aussi fantastiques, nous aident beaucoup. J'ai beaucoup grandi en tant que joueur, ils aident tout le monde, et cela se reflète sur les résultats et dans le comportement de toute l'équipe. Plus que les bonnes connaissances de l'entraîneur sur le jeu, le fait de nous faire bien jouer, c'est la façon dont il nous mène ; en plus de la relation d'entraîneur, il essaie d'entretenir une relation amicale avec tous les joueurs et être proche au maximum de ses joueurs rend les choses plus faciles pour que tout se passe bien. »

LES HUITIÈMES

« La Ligue des Champions est toujours la Ligue des Champions, beaucoup de personnes voient le Club Brugge et pensent que c'est un adversaire facile, mais ce sont les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Ils sont passés dans un groupe très difficile, qui avait des équipes de grande qualité, et nous allons envisager ce match comme nous avons envisagé les autres : la victoire à l'esprit, mais nous devons être attentifs et bien préparer les matches. » 

LES SUPPORTERS

« Nous commençons un match, que ce soit à domicile ou à l'extérieur, et on dirait que nous sommes toujours à domicile, nous avons toujours beaucoup de supporters derrière nous, et ce soutien fait toute la différence. Les supporters le savent et commencer avec leur soutien nous fait sentir « obligés » de commencer à gagner le match dès les cinq, dix premières minutes [...]. » 

L'INFERNO DA LUZ

« C'est notre chez nous, c'est une ambiance fantastique, qui y entre sait déjà qu'il va devoir affronter l'Inferno da Luz [l'ambiance au Estádio da Luz ] et nous, dans l'Iinferno da Luz, nous sommes à la maison. Cela ne nous perturbe pas, cela ne fait que nous aider ! C'est une bonne pression. »