Les émotions des rêves racontées à la première personne

INTERVIEW BPLAY

Ils n'oublieront jamais ce qu'ils ont ressenti, ce qu'ils ont pensé et ce qu'ils ont traversé pour réaliser le « rêve ». Jouer pour l'équipe première du Sport Lisboa e Benfica lors de la saison 2023/24, lancés par Roger Schmidt, a été un autre fait qui a réuni Diogo Spencer, João Rego et Varela, des jeunes de l'académie du club qui expriment les émotions vécues dans une interview à BPlay.

Dans la mémoire, les souvenirs de trajets différents qui convergent tous vers la même fin. Les premiers pas parmi les principaux footballeurs du Club, ceux qu'ils « voyaient à la télévision depuis petits », comme l'a avoué João Rego, ont ouvert un espace au travail et à la reconnaissance. 

Le sentier était parcouru quotidiennement sous le regard attentif de Roger Schmidt, et lorsque l'entraîneur leur demandait comment ils se sentaient ou s'ils étaient heureux, la réponse était toujours prête, comme l'a dit Diogo Spencer. 

Les familles, qui ont fait, font et feront des sacrifices, sont des exemples d'amour inconditionnel qui se reflètent dans la façon dont elles ont également ressenti les débuts et la « réalisation d'un rêve », comme le souligne Varela, qui, le 17 mai 2024, a joué dans la Liga Betclic, au même niveau que son père, Fernando Varela, est toujours. « Il a quitté son match [après Famalicão-Casa Pia] et est quand même allé directement au mien. Il a réussi à me voir entrer sur le terrain », a révélé l'attaquant à propos du match à Vila do Conde, contre Rio Ave, lors de la 34e journée de la compétition. 

Diogo Spencer, 20 ans – et avec huit saisons au Club – a été le premier à vivre son rêve, le 14 avril, face à Moreirense, lors de la 29e journée de Championnat. Il a été suivi par João Rego, 18 ans, contre Arouca, le 12 mai, lors de la 33e journée, tous deux à l'Estádio da Luz. « Quand je suis entré dans le vestiaire et que j'ai vu mon maillot, c'est un moment qui m'a beaucoup marqué », se souvient João Rego, arrivé à Benfica à l'âge de 12 ans.

Et les accolades du Président Rui Costa après les premières minutes de jeu pour Benfica ne seront jamais oubliées. « Il m'a demandé si j'étais heureux, et j'ai dit oui [sourire] », se souvient Varela, un attaquant de 19 ans qui porte le maillot de Benfica depuis trois saisons. « Je ne pouvais pas le croire, en entendant mon nom... C'était un rêve que j'avais depuis que je suis enfant. Un sentiment inexplicable », a conclu Diogo Spencer, dans un sentiment commun aux trois jeunes formés au Benfica Campus.