« Jouer un bon football, gagner et rester tous unis »

AVANT-MATCH

Benfica joue son premier match officiel à l'Estádio da Luz en 2024/25 ce samedi 17 août, à 20h30*, contre Casa Pia, pour la 2e journée de la Liga Betclic. 

Il y a quelques jours, vous avez déclaré que l'équipe devait donner une autre réponse lors du match contre Casa Pia. Est-ce important de gagner, ou aussi de jouer un match de qualité ? 

Les deux choses sont toujours nos objectifs. Nous voulons gagner des matches et le faire avec un bon football. En tant qu'entraîneur, je suis convaincu que si nous jouons un bon football, la probabilité de gagner est plus grande. C'est toujours ce que nous recherchons, et c'est ce que nous avons fait pendant la pré-saison. À Benfica, si vous perdez un match, surtout si vous perdez des points, c'est toujours une situation difficile, car nous savons tous quels sont les objectifs que nous avons en Championnat. Nous savons que nous devons gagner beaucoup de points pendant la saison, et nous en avons déjà perdu trois. Nous sommes sous pression, c'est tout à fait clair. Il faut être calme dans cette situation, surtout moi, il faut croire en nous, il faut croire en les joueurs et en l'approche du football. Nous avons utilisé cette semaine pour analyser le match, pour nous préparer de la meilleure façon pour jouer un bon match et gagner demain [samedi 17 août], car c'est la seule réponse qui compte. Nous avons hâte de jouer dans notre stade, nous voulons montrer à nos fans un bon match et obtenir une victoire. 

La saison dernière ne s'est pas déroulée comme Benfica l'aurait souhaité, et cette année n'a pas non plus commencé de la meilleure façon. Si vous étiez à la place des supporters de Benfica, qu'est-ce qui devrait changer selon vous ? Y a-t-il quelque chose qui changera pour ce match contre Casa Pia ? 

Je suis aussi un fan de Benfica. Je suis un entraîneur, mais aussi un fan. Bien sûr, comme je l'ai déjà dit, nous voulons être champions chaque année, mais au Portugal, la concurrence est difficile. La saison dernière, nous nous sommes battus presque jusqu'à la fin pour être couronnés champions, mais, à la fin, nous avons dû accepter que le Sporting ait fait une meilleure saison et mérite d'être champion. Cependant, je pense qu'en regardant en arrière sur les deux dernières saisons, nous voyons que beaucoup de bonnes choses se sont produites. Les titres que nous avons gagnés, seulement deux, mais quand même, plus qu'avant, et le développement des joueurs. Notre mission est aussi de remplacer des joueurs très importants, et, en deux ans, plusieurs sont partis, et nous avons essayé d'avoir une équipe prête à se battre pour les buts de Benfica. Dans les moments difficiles, il est très important d'être patient et de croire en l'équipe, les joueurs et tous ceux qui font tout au quotidien pour rendre les supporters heureux. C'est ma conviction. Nous avons perdu le match dimanche [11 août], et ce n'était pas ce à quoi nous nous attendions. Jouer le premier match de la Ligue un dimanche après-midi à Famalicão n'est pas facile. Ce n'est pas que nous ne pouvons pas gagner le match, mais ce n'est pas facile. Et puis, avec l'histoire du jeu, surtout avec le but précoce, ils [Famalicão] ont bien fait, bien défendu et nous n'avons pas été aussi créatifs en attaque. Finalement, il a fallu l'accepter, mais il reste encore 33 manches cette saison et c'est ce sur quoi nous devons nous concentrer. 

Y a-t-il des évolutions par rapport à Neres et à d'autres joueurs recherchés par d'autres clubs, à savoir Kökcü et Morato ? En quoi est-ce compliqué pour vous, en tant que coach, de gérer la situation pour que les joueurs puissent se retirer du marché ? 

Ce n'est pas facile, bien sûr, mais c'est normal dans le football. Chaque fois que la fenêtre de transfert est ouverte, nous avons ce genre de situation où nous pouvons perdre des joueurs, et quand nous perdons, nous devons être prêts à signer d'autres joueurs pour maintenir une bonne qualité dans l'équipe. J'essaie d'être aussi honnête que possible avec vous [les journalistes], lors de la conférence de presse, mais je pense que cela n'a pas de sens de toujours vous donner la situation et le moment de chaque joueur. Y a-t-il un transfert ou non ? C'est ce que je peux annoncer. Je ne peux pas toujours parler des négociations de certains joueurs. Tant que les joueurs sont là, ce sont mes joueurs et les joueurs de Benfica. S'ils partent, c'est qu'ils partent. Jusqu'à présent, rien de concret ne s'est passé. Il y a des négociations, surtout autour de David [Neres], je l'ai dit la semaine dernière. Nous avons une situation claire : le joueur veut partir, mais je dois dire qu'il est très professionnel et qu'il se comporte très bien à l'entraînement. Mais il y a des négociations très concrètes et, bien sûr, je dois toujours en tenir compte dans la préparation des jeux. C'est la situation, et avec les autres joueurs, c'est la même chose. On verra ce qui se passera jusqu'au dernier jour du mercato, mais bien sûr, dans mes décisions, je dois aussi voir l'engagement actuel de chaque joueur et décider s'il peut ou non être un joueur de l'équipe. 

Ces derniers jours, des informations ont émergé selon lesquelles Sérgio Conceição est disponible pour entraîner Benfica. Cela vous dérange-t-il que cela se produise à un moment où Benfica a un entraîneur ?

Pas du tout. Nous avons perdu dimanche [11 août] et, après la défaite de Benfica, ou même les nuls, il y a toujours des débats et du bruit autour du club. Votre travail consiste à prendre ces thèmes, mais ce n'est pas mon travail. Mon travail consiste à rester calme, concentré et à préparer mon équipe. En ce moment, c'est ce que j'ai à l'esprit. Je suis dans le football depuis longtemps et je ne me laisse pas influencer par ces discussions. J'accepte ce que font les médias, mais s'il vous plaît, ne pensez pas que cela m'affecte de quelque manière que ce soit. Pas du tout. 

Vous avez dit que vous êtes l'entraîneur de Benfica, mais aussi un fan de Benfica. En vous mettant à la place des supporters de Benfica, comprenez-vous ce défi qui se déroule depuis la fin de la saison dernière (2023/24) et qui a été reporté au début de cette saison 2024/25 ? 

Bien sûr que je comprends. Si nous perdons des matches et que nous n'y parvenons pas, je comprends le mécontentement des supporters. Parce que ce qu'ils attendent et ce qu'ils veulent, c'est célébrer les titres et les victoires dans les matches avec nous, ils veulent aussi gagner des trophées et des compétitions. Je comprends parfaitement. C'est pour cela que nous travaillons tous les jours, pour parvenir à cette situation. Bien sûr, notre espoir est de gagner tous les titres, mais nous devons aussi être réalistes, et dans le football, nous avons une compétition difficile. Ce n'est pas facile de gagner des titres au Portugal, pas même pour Benfica. Mais, à mon avis, notre situation n'est pas un désastre. Nous avons perdu le premier match à l'extérieur, ce n'est pas bien, cela rend tout plus difficile, mais je vois mes joueurs travailler à l'entraînement, je les ai vus tout au long de la pré-saison, à quel point ils peuvent bien jouer, la façon dont ils s'intègrent dans l'approche du football, et, en ce moment, nous travaillons pour rendre les fans à nouveau heureux. Nous voulons commencer demain [samedi 17 août], présenter un très bon football dès le début, avec de l'intensité, avec tout ce que nous avons l'habitude de montrer également dans notre stade, et ensuite nous pourrons faire le premier pas et ensuite beaucoup d'autres étapes à suivre. 

Après une saison qui ne s'est pas bien passée, vous avez parlé des sifflets dirigés contre l'équipe et que cela pourrait même nuire à ses performances. Après la défaite [à Famalicão], avez-vous peur que cela se reproduise et que cela puisse nuire à l'équipe contre Casa Pia ? 

J'ai beaucoup parlé de ce sujet et je n'en parlerai plus. La meilleure chose que nous ayons à faire est de bien jouer un bon football demain [samedi 17 août], de gagner le match et d'être tous unis.