« Notre objectif est d'aller en demi-finale, nous allons tout donner »

AVANT-MATCH

Faire un match de haut niveau et se qualifier pour les demi-finales de la Coupe du Portugal ! C'est ce que souhaite le groupe de travail dirigé par Roger Schmidt, entraîneur qui, lors de l'avant-match de la rencontre Vizela-Benfica, en quarts de finale de la compétition reine, a salué l'ambition des Aigles de faire face aux difficultés inhérentes à un match « très différent » de la réalité du championnat. Le duel aura lieu ce jeudi 8 février, à 20h45*, à l'Estádio do Futebol Clube Vizela.

Que pensez-vous de cette équipe Vizela ? Qu'attendez-vous de cette rencontre des quarts de finale de la Coupe du Portugal ? 

Il reste huit équipes dans cette compétition, et quand vous affrontez une équipe en quart de finale, cela signifie qu'elle a gagné tous ses matches jusqu'à présent. Je pense que la Coupe est toujours une compétition spéciale, elle n'a rien à voir avec la Ligue. Si elles [les équipes] sont à ce stade, dans les huit dernières équipes, c'est parce qu'elles ont déjà montré de la qualité, mais aussi de la mentalité. C'est parce qu'elles prennent cette compétition très au sérieux, tout comme nous. Nous nous attendons à un match difficile, ce n'est jamais facile de jouer à Vizela. Nous sommes prêts à jouer un match de haut niveau, notre objectif est de nous qualifier pour les demi-finales. Je m'attends à un match difficile. 

Vizela occupe la dernière place de la Liga Betclic. Après ce qu'il s'est passé à Leiria contre Estoril [en Coupe de la Ligue], êtes-vous méfiant pour ce match de Coupe du Portugal ? Devez-vous être très prudent ? 

Nous n'étions pas trop confiants en Coupe de la Ligue. Nous avons créé tellement d'occasions de marquer, comme je l'ai dit à plusieurs reprises, et cela n'a rien à voir avec le fait de sous-estimer l'adversaire. Je ne me souviens pas d'avoir sous-estimé un adversaire pendant l'année et demie que j'ai passée à Benfica. Mon équipe prend toujours l'adversaire très au sérieux dans la préparation, et c'est notre tâche pour demain [jeudi 8 février]. Donc, comme je l'ai dit au début, je ne pense pas à la Ligue quand je regarde ce match. Je vois que c'est les quarts de finale de la Coupe du Portugal, toutes les équipes qui sont encore dans la compétition ont beaucoup investi pour arriver à ce stade de la compétition et tout donner. Dans les 90 ou 120 minutes, ils vont tout donner, et nous aussi. Nous sommes prêts à nous battre pour aller en demi-finale, nous ne nous attendons pas à un match facile, nous sommes complètement engagés à accepter l'histoire du match et à la fin nous voulons le gagner. 

Dans les prochains jours, Benfica jouera deux fois dans la région du Minho, contre Vizela et Vitória SC. Prévoyez-vous d'apporter des changements à l'équipe, compte tenu du court temps de récupération entre les deux matches ? 

Ajuster la stratégie pour chaque match est quelque chose que nous faisons toujours. Nous n’avons pas beaucoup de temps pour les préparer, mais il faut s'y habituer, parce que le calendrier, avec l'Europa League, nous y oblige. Et j'espère que nous pourrons avoir cette cadence de matches aussi longtemps que possible. Nous faisons tout de manière très professionnelle et la méthode de récupération des joueurs est claire. Nous savons qu'à un moment donné, nous devrons reposer certains joueurs qui jouent plus, mais ce n'est pas quelque chose de spécial. C'est quelque chose que nous devons faire tout le temps. Nous savons bien qui a besoin de repos et qui n'en a pas. Nous y sommes habitués. 

Vous avez déclaré, après le match contre Gil Vicente [20e journée de Liga Betclic, le 4 février dernier], que vous avez décidé de donner un peu de repos à Kökcü, dans un match où vous avez aimé voir Florentino. Envisagez-vous de jouer avec trois joueurs au milieu de terrain, ou envisagez-vous de mettre Kökcü à un autre poste, par exemple ? 

Je pense toujours à la meilleure approche pour le prochain match, surtout en ces temps où nous avons tant de matches d'affilée. Avec seulement deux ou trois jours entre les matches, nous devons penser à tout. Le week-end dernier, nous avons surtout donné du repos à João Mário et Orkun [Kökcü], aussi pour partager la charge entre tous les joueurs, et pour donner aux autres l'occasion de se mettre en forme. Nous avons besoin de tout le groupe. Pour demain [jeudi 8 février], c'est pareil. Ils se sont reposés, ils sont frais. Changer de système... Je ne l'ai pas beaucoup changé à Benfica, parce que je pense que notre style de football est meilleur dans cette formation. Nous avons changé une fois lorsque nous avons eu des problèmes avec les latéraux, mais nous avons toujours joué de la même manière avec deux milieux de terrain centraux. João Mário, Orkun [Kökcü] et Fredrik [Aursnes] sont des joueurs qui peuvent jouer au milieu de terrain, mais bien sûr, ils peuvent aussi jouer davantage au milieu, au milieu de terrain gauche ou au milieu de terrain droit. Ce sont des joueurs flexibles. Cela peut toujours être une option pour eux de jouer à ces postes. Comment allons-nous le faire demain [jeudi 8 février] ? Voyons. Je suis heureux que nous ayons des options, que nous ayons construit des options et que nous ayons des joueurs qui reviennent de blessure et que les nouveaux joueurs soient mieux intégrés aux autres. Maintenant, nous avons toujours l'occasion de peaufiner un peu pour le match à venir. 

Cette année, Benfica a réalisé le plus gros investissement jamais réalisé sur le marché hivernal. Ressentez-vous plus de pression pour gagner des titres cette saison ? 

La pression est toujours présente dans le football, surtout quand vous êtes dans un club comme Benfica. Nous avons recruté quatre joueurs et nous en avons laissé cinq lors du mercato d'hiver. L'été dernier et l'année précédente, ainsi que l'hiver dernier [2023], des athlètes de haut niveau ont été transférés. Cela fait partie de la vie de Benfica, qui vend des joueurs pour beaucoup d'argent. La philosophie du club est de faire de grosses ventes pour équilibrer le budget, mais nous devons être prudents, car nous avons de grandes ambitions et nous devons avoir une équipe capable de se battre pour des trophées. Essayer d'avoir le meilleur effectif possible est une mission cruciale pour nous. Si nous vendons des joueurs comme Gonçalo Ramos et Enzo Fernández, ou, l'été précédent, Darwin Nunez, nous devons investir et signer des renforts. Il faut plus d'équilibre et de vente que d'achat, et je pense que nous avons été intelligents sur le marché. Les recrutements que nous avons faits sont tournés vers l'avenir. Si on regarde la valeur de l'équipe, de chaque joueur, on voit qu'il y a beaucoup de potentiel pour grandir, créer de la valeur et, qui sait, faire une autre grosse vente. Nous avons beaucoup de jeunes avec ce potentiel, c'est génial pour un club comme Benfica. Je pense que l'investissement a été positif, que l'équilibre budgétaire est très bon et que cela n'a rien à voir avec la pression, mais avec le professionnalisme. 

*heure portugaise