« Nous voulons jouer un football offensif et montrer que nous méritons de rester dans la compétition »

AVANT-MATCH

Avec l'avantage du match, après avoir battu Toulouse en barrages aller de la phase à élimination directe de l'Europa League (2-1), Benfica tentera de sceller son passage en huitièmes de finale ce jeudi 22 février.

Vous espérez une nouvelle victoire face à Toulouse ? Pensez-vous que ce sera un adversaire avec un style de jeu différent dans les 20 premières minutes ? 

Tout d'abord, je m'attends à un match difficile. Le match retour d'une phase à élimination directe est toujours différent, car les deux équipes savent qu'à la fin du match, il y a une décision et que l'une d'entre elles continuera, ou sera exclue, dans les compétitions internationales. Cela rend le match retour très spécial, et bien sûr nous avons beaucoup de motivation pour continuer dans cette compétition, mais Toulouse aussi. Nous avons joué à l'extérieur, nous avons gagné le match aller, ce qui rend l'approche un peu différente, en particulier pour l'adversaire, car il doit marquer pour rester dans la compétition. Ils devront prendre un peu plus de risques ; Nous verrons s'ils le feront dès le départ. Nous croyons en nous, nous allons essayer de jouer notre football. Nous voulons jouer un football offensif, et pendant les 90 minutes, nous voulons montrer que nous méritons de rester dans la compétition. C'est ce que nous attendons, nous sommes prêts et nous devons attendre ces 90 minutes. 

Toulouse est très fort sur coups francs et corners. Avez-vous un plan pour faire face à cette situation ? 

Nous avons besoin de solutions pour chaque situation de jeu. En défense, en attaque, au milieu de terrain, en possession du ballon, sans ballon, dans le pressing, dans tout, et bien sûr aussi sur coups de pied arrêtés. Cela fait partie de la préparation. Nous défendons très bien sur coups de pied arrêtés, nous sommes aussi bons sur les coups de pied arrêtés offensifs. C'est un outil pour gagner des matches, nous devons y être préparés, et nous le sommes. 

Après le match aller, Otamendi a déclaré que Benfica pourrait être encore plus intense. Demain [jeudi] sera-t-il différent ? 

Je pense que ce qu’il voulait dire, c'est que si nous sommes intenses et proactifs, nous jouerons toujours notre meilleur football. Nous l'avons fait à l'aller, nous avons bien fait, mais nous pouvons faire mieux. Le match de dimanche en est un bon exemple. Si nous jouons avec beaucoup d'intensité, de dynamique et de transitions, nous nous créons des occasions et nous gardons le jeu loin de notre surface. Nous avons encore le potentiel pour faire mieux, mais pour l'instant, nous sommes en bonne position pour gagner des matches. Demain [jeudi 22 février], nous avons besoin d'une bonne approche et d'un bon équilibre dans l'équipe, nous devons savoir défendre, mais nous devons aussi montrer nos armes en attaque. Les buts influencent l'histoire du match, et bien sûr, nous voulons marquer et les utiliser pour cela. C'est la tâche. 

Quel est l'objectif de Benfica dans cette compétition ? Est-ce une priorité ? 

Toutes les compétitions sont classées par ordre de priorité. La Ligue est toujours la compétition principale pour toutes les équipes, surtout lorsqu'elles se battent pour des titres. Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, lorsque nous commençons une compétition, nous essayons de la jouer du mieux que nous pouvons. Dans les phases à élimination directe, ou les coupes, bien sûr, la situation est un peu différente. Si une équipe perd, elle est éliminée. Dans ces compétitions, il est tout à fait logique d'être concentré sur chaque manche. Nous sommes complètement concentrés sur le match de demain [jeudi 22 février]. C'est un défi de taille. Dans le football international, peu importe où vous jouez, c'est toujours difficile, car chaque équipe a de la qualité et mérite de jouer dans les compétitions européennes. Nous devons montrer que nous pouvons continuer dans la course, puis nous aurons la prochaine manche et nous essaierons de faire de notre mieux une fois de plus. 

João Neves fait partie de l'équipe. Pouvez-vous compter sur lui pour ce match ?

Nous avons été très choqués et attristés par ce qui est arrivé à sa mère [qui est décédée cette semaine]. Nous avons essayé de le soutenir du mieux que nous pouvions, nous sommes restés avec lui. Nous comprenons parfaitement sa situation et nous l'avons entendu sur la décision de s'entraîner maintenant, de rejoindre l'équipe aujourd'hui [mercredi 21 février]. En fin de compte, c'est ce qu'il voulait faire, et j'ai l'impression que c'était bien pour lui d'être avec ses coéquipiers, de jouer au football sur le terrain. Bien sûr, il aura besoin de temps pour faire face à la situation, mais la vie doit continuer et nous essaierons d'être avec lui du mieux que nous pouvons. Demain [jeudi 22 février], il va falloir que j'y réfléchisse, je vais lui parler, et ensuite nous prendrons une décision. 

Ces derniers jours, João Mário a déclaré que l'entraîneur était un excellent entraîneur et une personne formidable. Qu'est-ce que cela signifie pour vous ? 

Je n'ai pas entendu ces déclarations, mais s'il a dit cela, bien sûr que je suis heureux, je suis un être humain. S'il aime la façon dont nous travaillons ensemble, à la fois en tant qu'équipe et moi dans le rôle d'entraîneur et de leader, c'est ce que je veux accomplir. Je veux diriger le groupe du mieux que je peux et faire en sorte que nous réussissions collectivement, tout en ayant un impact sur l'évolution et la performance individuelle des joueurs. J'essaie toujours de le faire de manière que les joueurs se sentent bien, qu'ils se sentent valorisés et qu'ils puissent donner le meilleur d'eux-mêmes. Il est également important pour les joueurs d'avoir confiance et de se sentir bien dans le groupe, mais aussi dans la relation entre l'entraîneur et le joueur. Si un joueur expérimenté comme João Mário dit quelque chose comme ça, bien sûr que je suis heureux.