« Nous voulons passer à la prochaine phase »

AVANT-MATCH

Bruno Lage veut voir Benfica dans sa « meilleure version de la Ligue des champions » lors du choc contre Monaco, ce mardi 18 février, à 20h00, à l'Estádio da Luz, lors du match retour des barrages pour l'accès à la phase à élimination directe de la Ligue des champions.

Considérant que Benfica a l'avantage dans ce match, à quel type de Monaco vous attendez-vous dans les premières minutes ? Plus offensif ? 

Plus important que « quel genre de Monaco », c'est quel type de Benfica. C'est un Benfica qui n'arrive pas à penser aux deux précédentes victoires contre Monaco, ni à jouer en fonction du résultat, donc notre détermination doit être de jouer un grand match, d'être dans notre meilleure version, dans notre meilleure version de la Ligue des Champions, et de faire un résultat qui nous permette d'avancer dans la compétition. C'est notre objectif, et ce serait très important, à la fois pour nous, parce que nous allions de l'avant, et pour le Club, en raison du prestige international. 

Avant le match contre Santa Clara, vous avez dit qu’il y avait des joueurs qui allaient jouer à la limite. Qui étaient ces joueurs ? 

À la limite... Le fait que nous n'avons pas le temps minimum de récupération entre les matchs. À partir du moment où vous n'avez pas cette limite de temps de récupération entre les parties... Jouer est un risque pour tout joueur. N'importe quel joueur peut se blesser, s'il n'y a pas de temps de récupération, n'importe quel joueur, qu'il soit de Benfica, de n'importe quelle autre équipe, nationale ou internationale, est dans une situation où il peut, en raison de la fatigue, des jeux excessifs, de l'accumulation de charge, y être soumis. Mais je ne vais pas préciser, je ne dirai rien de concret à ce sujet. 

Aujourd'hui, vous n'apportez pas votre carnet, mais je vous demande si dans l'une de ces pages de ce carnet - avec tant de compétitions que Benfica a, et continue d'être dans chacune d'entre elles, en fait – vous avez défini à quelle compétition vous donnerez le plus de priorité, puisque vous avez déjà beaucoup de joueurs blessés dans l'effectif. 

Nous ne pouvons pas y penser de cette façon. Que j'apporte le carnet ou non, il y a un carnet qui parle plus fort que mon carnet, qui est le carnet depuis 1904, qui nous dit que Benfica doit toujours donner une bonne réponse à chaque instant, et le moment est la Ligue des champions, et nous devons présenter les onze meilleurs pour avancer dans la compétition. 

Tomás Araújo est-il déjà en parfait état d'utilisation ? Et, en ce sens aussi, dans le schéma tactique que vous avez utilisé lors du dernier match contre Santa Clara, un schéma tactique différent, au moins dans le positionnement de certains joueurs, est-ce de le répéter dans ce match contre Monaco, ou pas ? 

Tomás [Araújo] est disponible pour le match, il s'est entraîné avec l'équipe. Nous avons répété ce système tactique à maintes reprises dans le passé. Nous pouvons donc le répéter à tout moment, car nous l'avons répété plusieurs fois dans des matchs depuis le début, depuis que nous sommes ici, y compris contre Santa Clara, lorsque nous avons joué la Coupe de la Ligue à domicile. 

Je sais que nous sommes ici pour un avant-goût de la Ligue des champions, mais lors de la dernière journée, Benfica n'a encore une fois dépendu que de lui-même pour atteindre la tête du championnat. Ce scénario vous a-t-il donné raison lorsque, dans un moment plus délicat, vous avez dit que c'était la solution et que vous seriez en mesure de renverser une situation plus compliquée à ce moment-là ? 

La chose la plus importante est ce que vous venez de dire : nous dépendons de nous, mais l'attention est totale sur le match de demain [mardi]. 

Je veux vous poser une question sur le bilan offensif de Benfica. Parce que, si vous gagnez demain [mardi], vous églerez le meilleur record lors de cette deuxième fois à Benfica. Si Benfica gagne demain, il aura six victoires consécutives, mais les quatre dernières l'ont également été par la marge minimale. Bruno Lage était un entraîneur qui a habitué les Benfiquistas à de nombreux buts, lors de son premier passage à Benfica. Qu'est-ce qui a manqué lors de ces derniers matches, et aussi qu'avez-vous fait à l'entraînement pour que Benfica puisse marquer plus de buts ? 

Le plus important pour nous est de créer des occasions de but, c'est ce qui doit être notre métier, de continuer à donner de la motivation à tous nos joueurs et la tranquillité nécessaire. Nous le faisons pour l'équipe, et c'est ce que nous avons fait, ce que nous avons fait avec Pavlidis, et les choses se feront naturellement. Ce que nous ne pouvons pas abandonner, c'est de continuer à travailler. 

Il y a des choses qui sont contrôlées, et puis il y a des choses qui ne sont pas contrôlées. Où étiez-vous lorsque nous avons ressenti le tremblement de terre avant que vous ne veniez parler [à la presse], et qu'est-ce qui vous est passé par la tête ? 

Si je vous dis ce que j'ai dit à [Ricardo] Lemos... Nous montions les escaliers, et nous avons une porte vitrée. J'ai entendu le bruit et je lui ai dit : « Regardez, il faut réparer la porte vitrée, qui fait déjà beaucoup de bruit... Ce n'est qu'en arrivant ici que j'ai réalisé ce qui s'était passé. Bonne question, c'est fait pour finir, n'est-ce pas [rires] ? 

La nouvelle a déjà été donnée ici que Tomás Araujo est disponible. António Silva a terminé [le dernier match] avec quelques plaintes. Tomás Araújo jouera-t-il dans l'axe de la défense ou penchera-t-il vers la droite ? António Silva est-il disponible ? En ce qui concerne la situation d'Aursnes, il y avait des indications qu'il pourrait très bien se rétablir et qu'il pourrait être une option pour demain [mardi] ? 

Nous avons le département médical qui travaille, dans les prochaines 24 heures, là-dessus, pour avoir les joueurs disponibles, et ensuite nous pourrons décider. Je ne vois pas qu'il y ait beaucoup d'inquiétude avec António [Silva] et Tomás [Araújo], je pense qu'ils peuvent être disponibles pour le match, parce qu'ils étaient à l'entraînement. 

Vous avez déjà parlé, dès le début, du type de Benfica dont nous avons besoin. Il est intéressant de noter que Benfica a été plus fort à l'extérieur qu'à domicile, où en quatre matches, ils n'en ont remporté qu'un. Est-ce aussi un signe d'inquiétude ou un avertissement pour ce match nul, pour ce match retour ? 

C'est le football. Votre question me rappelle la question posée ici par un de vos collègues lorsque nous avons joué le premier match à l'extérieur [de cette saison 2024/25], que moi, en tant qu'entraîneur du Sport Lisboa e Benfica, je n'ai pas remporté de victoire à l'extérieur en Ligue des champions. Maintenant, huit matchs plus tard, nous avons le contraire. C'est le football. Ce qui est important, c'est demain [mardi] d'être concentré, concentré et déterminé à jouer un grand match et à avancer dans la compétition. 

Benfica et le Sporting sont, parmi les équipes qui se sont qualifiées pour les barrages de la Ligue des champions, parmi les plus surchargées d'Europe en termes de matches. Ce sont aussi deux équipes qui sont fortement touchées par les blessures en ce moment. Je vous demande s'il s'agit d'un simple malheur ou s'il y a une relation de cause à effet dans cette surcharge avec les blessures. 

Je pense que cela a été transversal. Écoutez, il y a quelque temps, dans le flash de Sport TV, j'ai dit que Fabrizio Romano [journaliste italien], entre janvier et février, a eu plus de blessures que de nouvelles recrues, donc c'est quelque chose de transversal.